Une gestion approximative de la municipalité de Fontenay-sous-Bois

Publié le par UMP-94 FsB

Une série de dysfonctionnements révélateurs d’une gestion approximative qui gaspille les fonds publics et les impôts locaux.

 

Après avoir obtenu l’autorisation de signer un accord mettant fin à un litige avec une employée municipale (voir le compte-rendu du conseil municipal du 26 juin 2008), cette personne a été embauchée pour 3 mois mais payée 12 (ce n’est pas notre vision du "travailler plus pour gagner plus", les heures supplémentaires étant déclarées, payées et défiscalisées !) avec évidemment les indemnités de départ correspondantes en sus, la municipalité remet ça ce mois-ci. Dans la liste des arrêtés municipaux pris (voir le dernier point de l’ordre du jour du conseil du 26 septembre 2008), la ville a  payé des honoraires juridiques pour un nouveau litige avec un nouvel employé municipal (décidément, cela manque de rigueur dans le traitement des salaires !). Pour le moment, les frais sont de l’ordre de 2 000€ mais n’en doutons pas, nous verrons dans quelques années un nouveau protocole d’accord.

 

Tous les mois, la modification du tableau des effectifs est soumise au conseil municipal, une distillation pour passer en souplesse des avancements hiérarchiques qui créent donc des libérations de postes à combler ! Rappelons que le nombre de personnel municipal avoisine les 1600, ce qui est 2 fois plus que les villes de même strate ! On peut quand même s’interroger sur la gestion du personnel, surtout lorsque l’on sait que la municipalité souhaite installer des préfabriqués sur l’esplanade de la mairie (pas très esthétique ! pour une durée minimum d’un an) afin de pallier au manque de place. Rappelons que nous avions, lors de la campagne municipale, indiqué qu’un certain nombre de locaux municipaux étaient en décrépitude, inutilisés.  La municipalité n’a pas jugé bon d’anticiper l’accroissement de ses effectifs, et surtout l’augmentation des adjoints au maire. En créant 7 adjoints de plus qu’à la dernière mandature (on est passé de 12 à 19 adjoints au maire), cela entraîne des enveloppes d’indemnités mensuelles (voir les montants dans le compte-rendu du : ), 7 bureaux supplémentaires avec les assistantes qui vont avec…

 

La municipalité a vendu un programme qu’ils disent « novateur » aux Fontenaysiens. Et on s’aperçoit que le programme UMP, tant décrié, est peut être une source d’inspiration.  Plusieurs propositions UMP sont reprises étrangement par la municipalité actuelle : 


La rémunération des conseillers municipaux
 : notre programme préconisait une rémunération forfaitaire de tous les élus y compris l’opposition (qui travaille dans des conditions tout à fait différentes des élus de la majorité) pour palier leurs frais (garde d’enfants, essence…) mais cela exclusivement à tout autre avantage (pas de carte pour l’essence, pas de voiture appartenant à la ville). La municipalité a repris cette initiative de la liste de CE, sans garantir le caractère unique de cette rémunération. Encore une preuve de la bonne gestion, la préfecture a dénoncé le premier vote des montants de rémunération des élus, car le montant total était supérieur au maximum légal.

 

La police de proximité, autre terme pour parler de la police municipale. La police nationale n’ayant pas vocation à jouer au foot mais à arrêter les responsables de crimes et délits (qui a déjà beaucoup de travail sur Fontenay-sous-Bois), seule une police relevant de la municipalité peut permettre un réel contact avec la population, ce que nous défendions dans notre programme.  Aujourd’hui, un élu socialiste réclame cette fameuse police « de proximité » car certains jeunes nuisent à ses grasses matinées !

 

Dernière trouvaille de la municipalité, la commission de validation des candidats aux logements sociaux. Cette commission doit valider le fait que les demandeurs de logements sociaux remplissent bien tous les critères (y aurait-il des doutes ????), cela pour le contingent de logements relevant de la mairie. Cette commission se réunira une fois par semaine, bien que les logements ne soient pas si nombreux !

De plus, la municipalité dit vouloir éviter les abus et tout risque de clientélisme en ce qui concerne les logements que la municipalité « contrôle ». On peut quand même s’étonner qu’une telle commission n’ait pas été mise en place avant !!! Cela montre bien ce que nous dénoncions pendant la campagne : l’opacité de la gestion de la municipalité.

Il n’est nullement question de vérifier si les titulaires actuels répondent toujours aux critères.  L’idée de NOTRE programme (qui avait été huée lors du premier conseil municipal de cette mandature) est reprise (par la majorité municipale et tout d’un coup on entre dans un cercle vertueux !) mais le fond n’est pas le même ; il est donc difficile pour l’opposition de cautionner une telle commission, qui fonctionne sur le même principe que le CCAS, avec des dossiers anonymes et l’examen des revenus des personnes en situation urgente, sans prendre en compte le travail au noir.

Nous avons réclamé un bilan public en conseil municipal dans un an.

 

 

Publié dans Billets d'humeur

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