Lutte contre les violences faites aux femmes

Publié le par UMP-94 FsB

Un récent rapport relatif aux violences faites aux femmes montrent que le foyer est le lieu où les femmes subissent le plus les violences tant physiques que morales. 

En France, une femme meurt tous les 3 jours en moyenne, victime de violences domestiques. 410 000 femmes déclarent avoir subi des violences physiques en 2006. 10% de femmes sont des victimes de violences conjugales. 166 femmes ont été tuées en 2007 suite à ces violences au sein du couple.

47 500 faits de violence volontaires sur des femmes par leur conjoint ont été enregistrés en 2007.

 

En 2007, afin de donner un nouvel élan à cette politique, un deuxième plan global triennal (2008-2010), visant à combattre les violences faites aux femmes, avait été présenté.

Ce plan s’appuie sur quatre priorités : mesurer, prévenir, coordonner, et protéger.

Le 2 octobre 2008, une campagne de communication grand public a été lancée afin d’accompagner la mise en œuvre du plan. Un site internet dédié à l’ensemble des violences faites aux femmes a été créé (cliquez ICI).
 

L’image de la femme doit être réhabilitée dans notre société . Cela passe par l’éducation au respect dès le plus jeune âge : un plan de prévention de la violence, et plus particulièrement envers les jeunes filles, sera ainsi diffusé dans les établissements scolaires.

Le cadre juridique évoluera vers une définition des violences psychologiques dans le code pénal et une articulation entre les procédures pénales et civiles pour garantir notamment le secret du lieu de résidence est une des propositions.

Nous souhaitons également que la dangerosité du père soit prise en compte par les JAF (Juges aux Affaires Familiales) et que la situation des enfants soit éventuellement traitée par le juge pénal statuant au civil. Il faut, en outre, rendre obligatoire l’enquête sociale rapide afin d’établir éventuellement «l’historique » de l’homme violent.

 

En outre, nous voulons améliorer la protection des femmes victimes en rendant effective la protection des femmes victimes sans papiers et en approfondissant les réponses à construire face à la question de l’évitement des lois de la république par les femmes victimes insérées dans une communauté religieuse ne leur permettant pas de résoudre réellement leur situation.

Nous ne pouvons que saluer toutes les initiatives, quelles qu'elles soient, visant à améliorer la vie des femmes. La municipalité avait pris comme engagement de lutter activement contre ces violences. A ce jour, un poste d'adjoint au maire supplémentaire a été créer ainsi qu'une commission. Nous regrettons qu'aucun acte concret n'ait été fait, pas même de compte rendu d'une éventuelle session de ladite commission.

Agnès Arcier, la présidente du groupe UMP, suivra avec attention cette commission. Elle a toujours été concernée par ce sujet, comme en témoigne l'ouvrage qu'elle a rédigé sur les discriminations faites aux femmes dans le milieu professionnel, et par son rôle à l'observatoire de la parité.

Publié dans Grandes mesures

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