Comment l'aveuglement conduit à la traîtrise et à l'erreur - une histoire malheureuse ou Sganarelle tente d'imiter Don Juan
Il était une fois un membre de parti, JP, qui, de longue date adhérent, un jour ne fut plus heureux de l'être : ayant développé une amitié avec des personnes grandes et petites, ayant moins de convictions que lui et consacrant leur énergie à ne pas apparaître vraiment sous l'étiquette qu'ils affichaient, la même que lui. Un ami en particulier, Don Juan, dont il se fit vite serviteur.
Aveuglé par cette amitié, peu à peu, il ne vit plus qu'il critiquait désormais très régulièrement sa famille, en venant à contester publiquement l'analyse politique de son parti, ses collègues masculins, ses collègues féminines ( y aurait il du dépit ? ), et à répandre des rumeurs somme toutes assez stupides : quoi, les electeurs de sa pensée ne seraient pas venus voter pour son ami ?
En fait, peut être étaient-ils simplement degoûtés par le peu de conviction, le girouettisme, l'opportunisme, de son ami.
Mais à l'instar de Sganarelle, il ne se rendait plus compte de son ridicule. Un jour, alors que son ami décida de démisionner, il continua à lui donner son pouvoir dans les assemblées, au lieu de le donner à ses collègues engagées dans la même famille de pensée.
De ce jour, il n'était plus possible qu'il continuât à faire comme s'il n'avait rien fait. Comment ses collègues adhérents pourraient- ils reconnaître de la loyauté et de la fidélité à une telle attitude ? Tous pourtant avaient bien tenté de lui faire entendre qu'il était en train de faire fausse route et qu'il trahissait ses convictions.
A se laisser aveugler, ce membre de parti s'est exclu tout seul de sa famille. Histoire malheureuse s'il en est ! Pauvre JP.