L’absence de projet au PS

Publié le par UMP-94 FsB

Quand le PS s’oppose, il est bien sûr dans son rôle… personne ne peut lui en tenir rigueur… et d’ailleurs il ne se prive jamais d’être contre les réformes menées par la majorité!

Depuis 2007, il a été, sans discernement, systématiquement CONTRE tout :

-          contre la réforme des retraites,

-          contre la réforme des universités,

-          contre la réforme des collectivités,

-          contre les peines planchers pour les récidivistes,

-          contre la loi sur les bandes,

-          contre la réduction des dépenses,

-          contre la réforme de la dépendance… 

Il n’a jamais cherché à savoir si, parfois, l’intérêt général ne lui commandait pas d’être POUR ! Il n’a même pas osé voter pour l’interdiction de la burqa !

 

Mais s’opposer ne suffit pas ! Un parti d’opposition n’est crédible que quand il propose une alternative. Et là, c’est le grand désert, le manque de vision, l’impasse idéologique… Alors, pour masquer le vide incroyable qui le caractérise, le PS a recours à 4 subterfuges qui ne trompent pas grand monde :

1. La multiplication, ad nauseam, des attaques personnelles,de la chasse à l’homme contre certains membres du gouvernement : c’est le procédé qui a été utilisé quand le PS a choisi de matraquer Eric Woerth pendant la réforme des retraites plutôt que d’éviter d’aborder le fond des problèmes et de parler de l’ineptie de son propre contre projet (créer 40 milliards de nouveaux impôts et prélèvements…). C’est ce même procédé que le PS utilise encore aujourd’hui, à la veille des cantonales, en attaquant Michèle Alliot-Marie et François Fillon avec une violence inouïe. Quand Ségolène Royal déclare : « Aujourd'hui, on a une ministre des Affaires étrangères qui imite le président de la République puisqu'il a érigé le mensonge en méthode de gouvernement », c’est simplement outrancier et scandaleux ! Sans oublier les agressions continuelles dont est victime le Président de la République, sans aucun respect pour la fonction qu’il incarne. Comme Pierre Moscovici qui traite Nicolas Sarkozy de « fébrile de l’Elysée »  ou de « récidiviste » !

 

En revanche, le PS monte sur ses grands chevaux dès qu’on ose la moindre critique sur Dominique Strauss-Kahn…  dans le Parisien du 14 février Jean-Christophe Cambadélis se plaint par exemple que les leaders de la droite « s'en prennent aux personnes » quand ils disent que Dominique Strauss-Kahn est bobo ou vit en Amérique... Ces jérémiades font sourire venant d'un homme qui a comparé Nicolas Sarkozy à Philippe Pétain, Eric Besson à Pierre Laval, et qui a mêlé sa voix aux incessantes attaques ad hominem orchestrées par le PS depuis 2007 ! Pour Cambadélis, suspecter un homme de droite de vichysme serait tout à fait acceptable, mais qualifier un homme de gauche de « bobo », est absolument insupportable et « touche aux principes républicains »... Cherchez l'erreur!

 

La vérité, c'est que les lieutenants attitrés de Dominique Strauss-Kahn montent tous au créneau pour dégainer l'artillerie lourde du procès en vichysme à chaque crime de « lèse-directeur du FMI ». Dès que quelqu’un émet un doute sur Dominique Strauss-Kahn,  il est instantanément taxé d’utiliser « les méthodes les plus ignobles » (Jean-Marie Le Guen)  et celles de «l’extrême droite de l'entre-deux-guerres » (Pierre Moscovici), ou même de ressembler aux maurassiens (Jean-Jacques Urvoas) et d’être antirépublicain (Jean-Christophe Cambadélis). Cette fébrilité et ces réponses d'une violence totalement disproportionnée traduisent simplement une chose : c'est que les attaques contre Dominique Strauss-Kahn font mouche et ses amis du PS ne sont finalement pas très à l’aise avec leur favori des sondages qui brille surtout par son silence, son éloignement des réalités et du terrain de notre pays.

 

On essaye à tout prix de nous dépeindre Dominique Strauss-Kahn comme l'homme providentiel, proche des Français, en osmose parfaite avec la France, mais cette fable ne tient pas la route quand on note simplement, en toute objectivité et sans agressivité, que le directeur du FMI vit à Washington depuis 2007 et passe ses vacances dans son Ryad de Marrakech plutôt... C’est évidemment son droit le plus absolu. Mais cela le place indéniablement loin, très loin, des réalités quotidiennes des Français. D’autant que j’attends de voir ce que fera Dominique Strauss-Kahn avec le beau projet de Monsieur Hamon sur l’égalité réelle…

 

2. La surenchère dans les polémiques politiciennes les plus vaines, à des lieux des vrais problèmes de fond des Français : souvenons-nous par exemple de l’exploitation grotesque que le PS a essayé de tirer du blocage de l’Ile-de-France en décembre suite à des chutes de neiges exceptionnelles… Ségolène Royal avait exigé que François Fillon « présente des excuses publiques » et que Thierry Mariani, secrétaire d’Etat aux transports,  démissionne !

3. Le recyclage de vieilles lunes socialistes qui ont pourtant prouvé à maintes reprises leur inefficacité en 1936, comme en 1981 ou en 1997 !

a) C’est le faramineux projet de Benoit Hamon sur l’égalité réelle, basé sur une bonne vielle logique archéo-marxisante qui promet le matraquage fiscal, l’assistanat et le dirigisme d’Etat, contre la liberté et l’autonomie individuelle :

- Le matraquage fiscal : majorer les cotisations patronales pour les temps partiels, rétablir les droits de succession à leur niveau antérieur à 2007…

 - L’assistanat : allocation d’autonomie pour les étudiants, aide au départ en vacances de 200 € minimum pour les mineurs qui ne partent jamais en vacance afin de « lutter contre les inégalités dans la jouissance du temps libre »…

- Le dirigisme d’Etat : faire en sorte que plus personne ne soit contraint de consacrer plus de 25% de son budget à son logement, instaurer un prix très bas pour la consommation d’eau, plafonner à 1 euro le coût de chaque trajet logement/travail…

- La restriction de l’autonomie individuelle : suppression des grandes écoles, suppression de la liberté d’installation des médecins libéraux…

 

Publié dans Grandes mesures

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