La municipalité s'organise contre la réforme de l'éducation nationale

Publié le par UMP-94 FsB

Samedi dernier, s’est tenu à fontenay sous bois un séminaire de réflexion organisé par la municipalité sur l’éducation nationale en présence de la fcpe, représentée par Mme Clémentine Fardoux (professeur, suppléante de M. Saint Gal aux législatives) dont l’impartialité n’est plus à justifiée et de parents d’élèves. Non contente de voter des délibérations illégales, la municipalité persiste et s’organise pour ne pas appliquer la réforme de l’éducation nationale. Il est irresponsable de faire payer aux élèves l’idéologie d’opposition.  

 

Actuellement  15 % des élèves quittent l’école primaire avec de graves lacunes en lecture, en écriture et en mathématiques. Combattre l’échec scolaire nécessite d’abord d’évaluer le niveau des élèves. Les programmes mis en place à la rentrée 2008 prévoient un nouveau système d’évaluation en français et en mathématiques.  

 

Les personnes ayant assisté au conseil municipal ont pu entendre la virulence de certains professeurs à  propos de la réforme des RASED.

Les RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) apportent une aide aux élèves en difficulté dans les écoles primaires. Ils sont composés d’enseignants spécialisés chargés des difficultés d’apprentissage (« maîtres E ») et d’enseignants spécialisés chargés des difficultés d’adaptation à l’école (« maîtres G ») ainsi que de psychologues scolaires.   

Les enseignants des RASED sont donc une nécessité pour aider les élèves qui arrivent en 6 ème sans les bases nécessaires.  Ces professeurs sont aujourd’hui itinérants et donc disséminés sur tout le territoire, au lieu d’être concentrés sur les zones où les élèves connaissent le plus de difficultés.

L’aide apportée dans le cadre des RASED s’exerce sur le temps scolaire, ce qui contraint les élèves en difficulté à quitter leurs cours. De nombreuses écoles ne font pas appel aux RASED. 

 

Le Gouvernement a souhaité mettre à profit la qualité des enseignants spécialisés en réorientant l’aide aux élèves en difficulté. Il s’agit d’instaurer une prise en charge directe et continue des élèves, pour apporter de vraies réponses aux difficultés qu’ils rencontrent.  Concrètement 3 000 enseignants spécialisés seront « sédentarisés » dès la rentrée 2009. L’objectif est de leur confier des classes ordinaires qui ont besoin d’un enseignement soutenu et de permettre aux équipes pédagogiques des établissements concernés de bénéficier de l’expertise des enseignants spécialisés.

 

Ensuite, il faut soutenir les élèves au quotidien : c’est pour cette raison que 2 heures hebdomadaires ont été libérées dès la rentrée 2008, pour que les élèves en difficulté puissent faire l’objet d’une attention particulière. Le soutien qui leur est apporté peut prendre la forme d’une aide personnalisée ou d’un travail en petit groupe, être ponctuel ou s’inscrire dans la durée. 

 

L’accompagnement éducatif a en outre été étendu dès la rentrée 2008 à l’ensemble des collèges et aux écoles primaires de l’éducation prioritaire (3 730 écoles élémentaires). Cet accompagnement a lieu entre 16h et 18h et est autant consacré à l’aide aux devoirs et à la méthodologie qu’aux activités sportives et culturelles. 

 

Enfin, des stages de remise à niveau sont proposés aux élèves de CM1 et de CM2. Il s’agit de permettre aux élèves de rattraper le retard qu’ils ont accumulé en français et en mathématiques. Ces stages, qui fonctionnent par petits groupes, sont organisés pendant les vacances scolaires.  Ils ont permis à 65 000 élèves de se remettre à niveau avant la rentrée scolaire 2008.

Publié dans Grandes mesures

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