Prime à la casse

Publié le par UMP-94 FsB

L’industrie automobile, qui emploie 2,5 millions de personnes dans notre pays (soit 10 % de la population active) est particulièrement touchée par la crise économique.


En France, les ventes ont chuté de 0,7 % sur l'ensemble de l'année; chez nos voisins européens, la situation est bien pire, avec une baisse qui atteint 28 % en Espagne sur la même période. Parce que les gens achètent moins de véhicules, les constructeurs sont contraints de diminuer leur production, et tout cela se traduit par des fermetures de sites et, en fin de compte, par des hommes et des femmes qui perdent leur emploi…

 

La prime à la casse : l’ouverture d'une ligne de crédit d'1 milliard € aux filiales bancaires afin qu'elles ne cessent pas d'accorder des crédits aux acheteurs; 300 millions € destinés à consolider les sous-traitants et financés par les constructeurs, le Fonds stratégique d'investissement et l'Etat; les aides sous forme de prêts ou de garanties conditionnées à l'engagement des groupes automobiles de ne pas délocaliser leur production sont quelques unes des mesures engagées pour sauvegarder le secteur automobile. Par ailleurs, le premier ministre a annoncé une enveloppe de 5 à 6 Milliards pour le secteur automobile.

 

La prime à la casse est un élément majeur de ce dispositif. Concrètement, depuis le 4 décembre 2008 l’Etat verse 1 000 € pour l’achat d’un véhicule émettant moins de 160 grammes de CO2, lorsque cet achat s’accompagne de la mise à la casse d’un véhicule de plus de 10 ans. Cette prime a pour objet d'inciter les gens à faire l'acquisition d'un véhicule et à ainsi à lutter contre la chute des ventes ; elle permet en outre d’améliorer la sécurité routière et d’être plus respectueux de l’environnement en renouvelant le parc automobile pour des véhicules plus sûrs et plus écologiques.  

 

Les premiers effets positifs de la prime à la casse ont déjà été enregistrés. Le Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA) dénombre un véhicule neuf sur trois vendu grâce à la prime à la casse au mois de décembre et  Gouvernement et constructeurs tablent sur 100 000 à 200 000 véhicules supplémentaires acquis au moyen de cette prime en 2009.

 

S'il n'y a pas de remède miracle garantissant le secteur automobile des conséquences de la crise, les premiers résultats de la prime à la casse prouvent qu'il est possible d'enrayer la baisse d'activité des constructeurs, et de préserver ainsi notre savoir-faire et nos emplois!

 

Pour que cette prime « booste » durablement les ventes d'automobiles, il est indispensable que les constructeurs continuent de jouer le jeu, en accordant des crédits aux acheteurs et en faisant bénéficier les consommateurs de ristournes qui renforcent les effets des 1 000 € versés par l'Etat.

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Publié dans Grandes mesures

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